Kaien Vs Hazu.

Un crachin constant s'extirpait des cumulus présents au sein du firmament maussade, de par son coloris grisâtre harmonisé à un foehn qui semblait perpétuel au vu de son assiduité qui s'étalait aisément sur la chevelure de jais du jeune vice-capitaine de la treizième division. Aussi, quelques bruissements intégralement semblables à des orages s'exhibaient quand bon leur semblait, sans être aucunement périodique, pouvant ainsi faire tressaillir les plus jeunes et moins accoutumés. De façon indubitable, Kaien ne faisait parti de cette classification, son faciès se pavanait de lui-même, retranscrivant une quiétude pondérée comme le désirait ses moeurs habituels lorsqu'une véridique lassitude s'immisçait au sein de son essence corporelle. Son envie à extérioriser une alacrité quotidiennement notoire au coeur de sa division approchait la vacuité, en oscillant légèrement avec la précarité, lorsque cela ne semblait aucunement nécessaire. Assurément, cela n'était semblable au moment où il s'égayait en toute véracité, ou même lorsqu'il ne faisait que palabrer d'une multitude de futilités pour le moins entrainante avec quelques membres de sa chère division qu'il affectionnait tant; à cet instant, sa figure s'altérait en une illumination qui faisait régulièrement état du shinigami. Le temps en était peut-être le motif, même s'il en fallait beaucoup plus pour ennuyer une joie personnifiée qui bénéficiait de moult fragments importants, ancrés au sein de ses pensées et de sa réminiscence pour lui faire savoir en permanence que des raisons aussi chimériques ne le happeraient jamais.

Sa tenue de shinigami qu'il vêtait au cour de chacun de ses jours passés au sein de la Soul Society était humecté à l'instar de sa masse capillaire qui n'était affublé par une capuche, son traditionnel vêtement n'en bénéficiant pas malgré son ampleur. Certaines goûtes s'immisçaient sous son kimono et provoquaient un certain frémissement, d'un rien irritant mais continuellement anodin pour engendrer une véritable exaspération. Néanmoins, le jeune homme ne paraissait que peu enclin à l'idée de s'ôter vers un édifice qui lui permettrait d'éluder chacune des sources d'humectages, peu envieuses. Pourtant, ce n'était pas cela qui était dépourvu de cette agglomération, chaque oeillade réussissait commodément à en déceler quelques unes pour le moins profitables dans le dessein de recouvrir sa stature le temps que le climat ne cesse, laissant place au mirifique soleil qui pavanerait ses maints luminescences pour offrir un contraste antinomique avec l'atmosphère présente dans l'immédiat. Ce qui ne manquerait évidemment de procréer de l'allégresse à la population, la majeure partie étant obligée de s'ôter de l'éther en se fardant sous leurs orthodoxes habitations. La morosité prédominait, peu conforme à la saison qui se devait naturellement de démontrer une luminosité incandescente, mais cela ne faisait que parti des aberrants paradoxes de la vie.

D'une avancée nonchalante, Kaien se mouvait au sein du monde des vivants à l'extrinsèque, dans un lieu dépourvu de toute population où l'insalubrité prédominait, par l'intermédiaire de ses innombrables immondices qu'on pouvait aisément détecter. Ne se souciant nullement des ondées battantes qui s'affermissaient sur lui, le mouillant de la cime de sa chevelure jusqu'aux orteils, le membre de la famille Shiba était furtivement venu au coeur de cette concentration d'édifices en chantier, suivant un itinéraire fugace et prompt sans qu'un seul humain ne parvienne à le remarquer, dans le dessin d'annihiler un gargantuesque hollow qui peuplait vraisemblablement les parages. Un membre de la treizième division avait été envoyé dans un même but, mais n'avait malheureusement put reprendre le chemin du retour et cela, pour une raison qui demeurait hermétique et dont aucun shinigami n'avait réussi à saisir, ainsi Kaien avait également pour but de connaître le sort qui lui était advenu, espérant assurément que cela ne soit aucunement néfaste. Ne réussissant malencontreusement à humer une partielle de son reiatsu, le vice-capitaine qui siégeait au sein du gotei 13, était dans l'ambiguïté la plus totale et ne savait plus ou prêter son oeil en toute méticulosité, de ce fait il oscillait sa vision lorsqu'il pensait que cela s'avérait nécessaire, au subalterne et secondaire fredonnement qu'il réussissait à ouïr, essayant d'user de ses divers sens pour le moins développés tout en faisant abstraction du climat pluvieux qui était en toute évidence une gargantuesque entrave pour la prospérité de sa recherche.

Tout juste avant qu'un certain homme ne passe devant elle, Hazu réfléchissait que cet adversaire n'était pas des plus rude. Peut-être lui avait-il laissé des chances, idée qui ne la ravit pas le moins du monde, mais vu la difficulté que ça lui avait causé, c'est-à-dire très peu, il avait dû y avoir un problème... Enfin, un garçon lui avait proposé un combat puisqu'elle était parvenue à tuer un Hollow plutôt imposant juste avant qu'il n'arrive, et argumentant, paressant des plus mécontents, qu'elle lui avait piqué sa proie, son «job» en quelque sorte, il lui avait proposé un combat, la défiant. Donc n'étant pas du genre à se dérober lors d'une demande aussi excitante Hazu s'était vite empressé d'acquiescer, mais le gars, n'avait pas fait long feu et tombant dans les pommes hors de combat, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire...

Enfin, assise à côté du corps inerte sur le sol, complètement repartit dans ses plus profondes pensées, fixant le sol sans véritablement le viser, adossée contre un mur en construction, Hazu a les cheveux plaqué sur la tête, des mèches collé à la figure à cause de la bruine légère qui ne cesse de tomber, mais même si aujourd'hui les coeur sont plutôt maussade, elle, est tout à fait joyeuse et optimiste, fière tout de même d'avoir gagnée, même si les faits étaient peut-être un peu louche. Bref, tout ça pour dire qu'elle ne remarque aucunement la silhouette qui s'approche.

J'aime pas la ville... Ce que c'est pénible les grandes villes dans le monde des humains... Enfin, ça fait tout de même un très bon lieu de combat quand même...

C'est sur ces réflexion qu'elle continue de «fixer» le trottoir devant elle, ses cheveux neigeux complètement trempé et peut-être légèrement, mais que très peu, tout comme ses habits, tâché de sang qui est peut-être le sien, ou bien celui de l'autre toujours allongé par terre qui ne risque pas de se réveiller bientôt pour le moment. Juste à voir la bosse énorme qu'il a en plein centre du front, c'est bien facile à deviner, même pour quelqu'un qui vient tout juste d'arriver, il comprendrait qu'il s'est fait assommer par quelque chose de particulièrement lourd, soit peut-être un morceau de bois tombé d'une construction ou un truc du genre.

Je peux pas croire qu'il n'a pas vu venir le marteau quand il a percuté le pilier... S'il essaie de me faire croire que c'est la vérité... Enfin, il manquait peut-être de concentration après tout...

Se disant maintenant que c'était peut-être juste un accident, sa victoire si soudaine, l'idée lui devient de plus en plus plausible. C'est souvent comme ça quand Hazu réfléchit trop, elle est prise de doutes sur n'importe quoi, même si ça n'a pas d'importance, elle aime résoudre ses interrogations. Se demandant si elle devrait poser la question à quelqu'un qui connaît cette homme peut-être. Ce serait une bonne chose de savoir.

Mieux vaut ne pas utiliser l'imparfait pour en parler, il pourrait penser qu'il est mort... Enfin, j'espère que ce n'est pas le cas...

D'un mouvement lent, presque au ralentit, elle palpe le cou de l'homme cherchant visiblement son pouls et hausse les épaules, voyant bien qu'il n'y a pas à s'inquiéter. Même si elle n'est pas une spécialiste, bien loin de là, en médecine, elle peut tout de même voir si une personne est morte ou non, ce n'est pas tellement sorcier. Enfin, avec cet homme en tout cas, il est bien visible qu'il n'est pas dans un état critique, que quelques égratignures pas bien grave. Enfin, c'est ce que Hazu espère...

» Shiba Kaien.
» Hazu Kaotsuki