Par une chaude journée d'avril, le lycée était désert. pas étonnant, vu l'heure qu'il était, les cours étaient déjà terminés. Il n'y avait pas un seul étudiant à l'horizon, au désarroi d'Hitsugaya qui, envoyé en mission ici à Karakura n'avait pas pu accomplir son but. On lui avait pourtant assuré qu'une grande dose d'energie spirituelle avait été percue ici, dans ce même village, mais depuis son arrivée, il n'avait trouvé personne qui possédait un tel reiatsu. Assis, jambes et bras croisés, les yeux fermés, en plein sur le toit du Lycée, Hitsugaya réfléchissait. Il n'avait plus rien à faire ici, alors pourquoi rester ? Autant retourner au Seireitei. Malheureusement il devait d'abord retourner chez Urahara afin de lui remettre le Gigaï qu'il lui avait gentiment prété. Il ouvrit les yeux et regarda le ciel un moment, perplexe ...
" Bon, ben j'y vais... Il ne faut pas que je m'attarde ici. "
Il se leva, et, après avoir mit ses mains dans ses poches, s'approcha en marchant lentement du bord du toit. Il s'y aretta et jeta un coup d'oeil vers le bas avant de sauter soudainement dans le vide. il fit une chute de plusieurs mètres et atterit sur ses pieds sur le sol, sans la moindre egratignure. il se redressaensuite et se remit à marcher vers le magasin d'Urahara, tout en se demandant ce que celui-ci pouvait bien y faire.
" Il est surement en train de fermer la boutique ... je vais me dépêcher. "
Il s'arreta alors en plein milieu de la rue et regarda autour de lui. Il n'y avait personne. Tant mieux ! Il farfouilla alors pendant quelques secondes dans sa poche jusqu'à en tirer une sorte de petit bonbon de couleur verte qu'il avait gardé. Il ouvrit la bouche et ingurgita celui-ci. A peine l'avait il avalé qu'il ouvrit grand les yeux. Son âme se sépara alors rapidement de son Gigaï, ce-dernier tombant au sol. Muni d'une cape blanche et de son Zanpakuto attaché au dos, Hitsugaya venait de reprendre son apparence de capitaine. Ainsi, il pourrait retourner plus vite chez Urahara, sans risquer de se faire voir par les humains qui eux ne pouvaient voir ni les hollows ni les shinigamis. Il ramassa le Gigaï sans vie qui trainait par terre et le prit sous un bras. Il se redressa et jeta un regard vers le ciel.
" On y va ... "
Et il disparut alors rapidement à l'aide d'un Shumpô, soulevant derrière lui une grande quantité de poussière. le quartier du Lycée redevint alors aussi calme qu'il l'avait été. la nuit commencait peu à peu à tomber et le soleil à se coucher...