Personnellement, j'ai lu tous les livres. Alors, c'est sûr que l'histoire n'est pas médiocre, c'est agréable et ça se laisse lire mais bon. C'est pas de la grande littérature, loin de là, c'est pas vraiment bien écrit et c'est encore moins un chef d'oeuvre tel qu'on voudrait nous le faire penser avec le matraquage médiatique. Ensuite, évidemment, il ne faut pas non plus se refuser de lire ce livre, simplement parce que des tonnes de fans assommés par les médias le font.
Ceci dit, le moins que l'on puisse dire, c'est que Rowling est bien orchestré car HP trust vraiment son secteur de vente, c'est atterrant...
Concernant les films, autant les trois premiers étaient admirablement bien adaptés, autant le quatrième est un véridique cataclysme sur le cadre scénariste. La transcription de l'écrit à l'écran est vraiment faite à la va-comme-j'te-pousse, l'intrigue y perd en profondeur et on à alors la prérogative de recevoir un énorme blockbuster conventionnel en plein faciès, sans la moindre originalité. Tout ça parce que les studios éconduisaient de faire un film trop long sous prétexte que les spectateurs s'ennuieraient. Les vraies raisons on les connait, c'est qu'un film d'une longueur jugée abondante pénalise le nombre de séances et donc fait moins d'entrées, en toute logique... Mentalité pathétique, après tout, deux des trois films qui ont happé onze oscars duraient plus de trois heures et ce n'est pas pour autant qu'ils ont fait des mauvais chiffres, loin de là... Et, pour achever de me mettre en rogne contre la prod', ils s'étaient permis de renvoyer John Williams, le meilleurs compositeur qui soit au cinéma...
Mis à part ça, sans trop m'attarder, un p'tit mot pour les enseignants mentalité mirifique qui dissuadent la lecture de Harry Potter à leurs élèves, avec la seule allégation que la littérature non-française ne vaut rien, tandis que les contes version française, c'est mieux pour un ramassis d'abrutis... 'faudrait qu'ils conçoivent que la meilleure manière de faire aimer la lecture aux moins âgés, c'est de les laisser le choix libre d'adopter le livre qu'ils vont lire, sans imposer un pauvre archétype à la con.